Mis à part la physique quantique, il existe un autre phénomène intéressant lorsqu’on étudie la psychologie de masse : l’effet Pygmalion.

L’effet Pygmalion a été mis en évidence par le professeur Rosenthal grâce à l’expérience suivante : après avoir constitué deux échantillons de rats totalement au hasard, il informe un groupe de six étudiants que le groupe n° 1 comprend 6 rats sélectionnés d'une manière extrêmement sévère. On doit donc s'attendre à des résultats exceptionnels de la part de ces animaux.

Il signale ensuite à six autres étudiants que le groupe des 6 rats n° 2 n'a rien d'exceptionnel et que, pour des causes génétiques, il est fort probable que ces rats auront du mal à trouver leur chemin dans le labyrinthe. Les résultats confirment très largement les prédictions arbitraires effectuées par Rosenthal : certains rats du groupe n° 2 ne quittent même pas la ligne de départ.

Après analyse, il s'avère que les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient particulièrement intelligents, leur ont manifesté de la sympathie, de la chaleur, de l'amitié ; inversement, les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient stupides ne les ont pas entourés d'autant d'affection.

Depuis, l’effet Pygmalion a été maintes et maintes fois démontré dans d’autres applications.  Si un professeur a des a priori négatifs sur un étudiant, celui-ci aura des résultats beaucoup plus médiocres que si son professeur lui témoigne confiance et bienveillance.  De même si on fait passer un test de mathématique dans une salle composée d’hommes et de femmes en faisant précéder le test d’une petite conférence montrant que l’un ou l’autre sexe a plus l’esprit des maths, on influence de manière importante le résultat du test en faveur de l’un ou l’autre genre…

Ramenons cette expérience de Rosenthal et le postula de physique quantique qui consiste à dire que le cerveau ne remet jamais une vérité établie en question, à la guerre de communication qui a lieu sur Internet.  Car finalement, on assiste, dans le monde occidental à une brisure totale concernant l’Islam.  D’un côté les défenseurs de la religion du Prophète (pas nécessairement musulman) et de l’autre ceux qui veulent à tout prix démontrer les composantes intrinsèquement fascistes de cette religion.

Et en pleine mêlée, le Président Barack Hussein Obama.  Je n’étais pas d’emblée contre Obama, j’ai même été assez séduit par sa prestance, son intelligence et son flegme un rien british.  Il faut, je crois, toujours raison garder et lorsque je vois les non sens conspirationistes et haineux qui circulent sur le net à propos du Président américain, j’en suis parfois médusé tant le premier président noir semble concentrer tous les fantasmes, entre illuminatis et antichrist.

Néanmoins, alors que 24% des Américains croient que l’homme à la tête des USA est de religion musulmane, je conçois qu’il y a de quoi se poser des questions. 

Ecartons un instant l’idée qu’Obama soit réellement musulman dans son cœur (ou du moins sympathisant de l’Islam) et qu’il ait un plan sordide pour accélérer la propagation de cette religion.  Imaginons un instant qu’il soit de bonne foi (sans jeu de mots).  Est-ce dans l’optique de l’effet Pygmalion, que le Président Obama ne cesse de répéter et de marteler que l’Islam fait partie de l’histoire américaine, que « nous cultivons en commun et le rôle de l'islam en faveur de la justice, du progrès, de la tolérance et de la dignité de tous les hommes » ?  Cherche-t-il, comme beaucoup de média et d’organisation islamo-gauchiste à imposer l’image quantique de l’Islam comme religion de paix, de sorte qu’on ne puisse plus remettre ce fait en question ?

Est-ce dans cette optique qu’il a prit maladroitement position pour la construction de la mosquée près de Ground Zero ?  Tente-t-il de convaincre le monde israélo-occidental de cette billevesée qui consiste à voir de la religion mahométane une religion de paix, d’amour et de tolérance ?  Ou, y a-t-il un calcul plus subtil et tente-t-il de convaincre le monde musulman lui-même que la religion d’Allah est une philosophie pacifique ? Imposer l’image d’un islam pacifique afin que les musulmans inconsciemment tentent de coller à cette image et deviennent pacifique ?   

Y a-t-il une chance qu’un jour, à force de leur renvoyer une image positive d’eux-mêmes, les musulmans connaissent une véritable révolution intérieure les menant à sublimer la violence contenue de leur texte sacré ?

Si c’est cela, c’est un mauvais calcul, une simple relecture du Coran et de ses appels incessant à tuer les infidèles, les juifs et les chrétiens, ramène à la réalité de cette philosophie.  Si et seulement si les calculs d’Obama sont de bonne foi, il s’agit d’une erreur stratégique grossière car même si cela pourrait fonctionner sur quelques uns, le noyau islamiste ne se laissera jamais perturber par le renvoi d’une image positive de lui-même.  Par contre le danger est réel d’aveugler et d’affaiblir encore plus le monde judéo-chrétien.  Si et seulement si le Président a à coeur de protéger la civilisation de Liberté, il devrait revoir ses priorités et ne pas soutenir le projet abject de mosquée sur Ground Zero.  Si et seulement si le Président veut défendre les valeurs américaines, il devrait revoir son discours et plutôt que d'inventer un islam imaginaire qui aurait fait l'Amérique, mettre en valeur le judéo-christianisme qui a permis de faire de ce pays, une terre d'accueil, de progrès et d'épanouissement de la pensée... Mais le Président est-il vraiment de bonne foi ? On finit par se poser la question...et de transformer une sympathie initiale en méfiance justifiée...

Il y a quelques années, un documentaire scientifique avait fait énormément de bruit, il s’agissait de « What the bleep do we know ? ».  Dans cette émission, on parlait de physique quantique appliquée ou quelles sont les répercutions pratiques des découvertes théoriques de cette science exotique.  C’était vraiment étonnant même si je dois reconnaître que je n’ai pas tout compris : ainsi lorsqu’un enfant joue au ballon sur un terrain de basket et envoie son ballon à un endroit x, le ballon existe en réalité simultanément à tous les endroits… bonjour la migraine et les remises en question ontologique. 

Un autre processus mis en valeur par le documentaire était ce qu’on pourrait appeler « le complexe de la caravelle invisible ».  Selon ce principe, un indien pré-colombien se promenant sur la plage du Mexique aux alentours de 1492 ne voit pas les bateaux de Cortès arriver.  Pourquoi ? Parce que l’événement et le vaisseau sont tellement étrangers à ce que son cerveau peut concevoir que sous peine de devenir fou, son cerveau bloque l’information et efface cette vision de son esprit.  L’esprit ne présente pas à la conscience d’un individu ce qui peut par trop le choquer.  En bref, il faut que l’esprit humain soit habitué à une idée pour que son esprit la reconnaisse comme faisant partie des possibles et accepte de l’envisager, sinon l’individu n’en aura même pas conscience.

Incroyable, non ? Qu’on imagine les applications de cette théorie : si un vaisseau spatial se serait arrêté au dessus de Paris en 1900, personne ne l’aurait vu car personne ne pensait à cela à cette époque…. J’étais sceptique par rapport à cette théorie, jusqu’à ce que je m’intéresse à la politique internationale et aux rôles des médias dans notre perception du monde.

On pourrait croire que la télévision et Internet multiplient les points de vue et permettent à l’information d’être examinée sous plusieurs angles, augmentant par là, le potentiel de réflexion et de compréhension, décuplant la richesse de lecture d’un événement donné.  En réalité, il n’en est rien.  Les journalistes du monde libre, censés remettre en question les sources et censés montrer une diversité d’opinion aussi grande que la diversité des familles politiques, religieuses ou philosophiques sont en réalité comme les essieux d’une roue, ils viennent peut-être d’horizons différents, mais ils s’entendent pour aller au même endroit : celui de l’interprétation communément acceptée.

Ainsi, certaines phrases chocs deviennent, à force d’être répétées, le cadre de référence de la société.  Certaines phrases ou idées chocs modulent la vision du monde des masses bêlantes et tout ce qui s’y oppose est perçu par le cerveau conditionné comme un corps étranger irrecevable par l’esprit, comme la caravelle de Cortès.

A titre d’exemple, on peut citer l’idée-image de « Gaza, prison à ciel ouvert ».  Cette image s’est si fortement imposée dans l’opinion publique que quiconque apporterait des preuves du contraire serait vu au mieux comme un provocateur, au pire comme un sadique approuvant les méthodes brutales d’un « régime israélien apartheid », autre idée force aujourd’hui quasiment acceptée comme un fait accompli par la majorité du monde.

Loin d’apporter une diversité d’information, la plupart du temps les médias classiques présents sur Net corroborent une version déterminée des faits, les transformant en vérité universelle et dogmatique, voire pire, en paradigme indiscutable.  Ce n’est pas qu’on s’échange des points de vue dans une atmosphère passionnée, c’est qu’on finit, de guerre lasse, par se laisser convaincre et que l’info imposée devient comme une seconde nature, elle devient une évidence aussi commune et acceptée que de dire que la pluie mouille.  Seuls ceux qui ont un caractère trempé comme une épée d’acier, ont encore la force de trancher les liens manipulatoires et de se faire leur propre opinion… (à suivre…)

Tout un courant de la pensée politiquement correct impose la critique sans réserve de la politique de l’Etat hébreux.  Chaque mouche qui tombe au Proche Orient, chaque chameau qui expectore doit son incommodité à l’Etat d’Israël.  Soit. 

A-t-on le droit de critiquer la politique d’Israël ? Bien sûr.  Ne critique-t-on pas la politique de la France de Sarkozy ? Ne critique-t-on pas la politique isolationniste de la Grande Bretagne ? Ne critique-t-on pas la gestion économique maladroite de l’Espagne ou de la Grèce ? Il faut des voix pour critiquer, il faut une force d’opposition pour se remettre en question et évoluer.  D’ailleurs, en  Israël, il y a une presse libre et souvent fort critique à l’égard de son gouvernement.  Il faut de la critique, c’est cela la démocratie, c’est cela la liberté, c’est cela l’évolution.  On a le droit de critiquer la politique d’Israël.   

Mais a-t-on le droit de critiquer Israël ? Là nous répond un non catégorique.  Pourtant, comme il fait bon, en ce moment, de critiquer Israël ! Comme un raz de marée continuel et dévastateur, l’opinion balaie l’Etat hébreux sous un déluge d’opprobres.  Ayez le malheur de prendre la défense d’Israël ou même de tenter de comprendre les motivations de ses dirigeants, ayez le malheur d’avoir l’opinion qu’Israël se comporte en état démocratique, juste et libre et voilà qu’on dresse déjà les bûchers ! Les amis enlèvent leur masque, révèlent leur personnalité d’inquisiteurs et se détournent (ce qui n’est pas plus mal d’ailleurs, quelle personne saine voudrait de ce type d’amis ?), on vous jette des pierres, on crie à l’hérésie ! Comment ose-t-on en effet aller contre l’idée établie ? Quelle infamie !!! Quel scandale !!!   

Donc, non, on n’a pas le droit de critiquer Israël ! En tout cas pas en ma présence.  On peut être ou non d’accord avec le Likoud, trouver que Olmert est un pourri, ne pas aimer la tête de Netanyahou et se foutre de la balle de Tsipi Livni… Je n’ai aucun problème avec ça.

Mais on n’a pas le droit de critiquer Israël.  Pourquoi ? Tout simplement, parce qu’on ne critique pas un pays en tant que tel… et encore moins un pays libre, ardent défenseur de la démocratie.  On ne critique pas Israël car très vite, critiquer Israël lui dénie le droit d’exister.  On ne critique pas ses décisions, ses actions, mais sa vie même, son droit à l’existence.  Critiquer Israël inclus de facto le désir de le voir disparaître et cela est abject.  Imagine-t-on qu’on souhaite la disparition des USA, de la France ou de l’Italie en tant que tel ? Inacceptable.  Même lors de la dernière guerre mondiale, on n’a pas souhaité la disparition de l’Allemagne mais la chute du régime nazi.  La nuance est de taille.

D’ailleurs, en parlant de ce diable là, il y a un comble à l’abjection : la translittération qui permet de passer en tout confort intellectuel de la critique à la planification du meurtre de masse et ce, sans quitter les rails balisés du politiquement correct.  Comment ?

Très simple.  On critique Israël et dans le même temps, on dit qu’il est comme une épine dans les sables du Proche Orient.  Par un petit, mais alors un tout petit pas, on feint de se rappeler sa naissance il y a 60 ans tout en remettant cette existence en jeu et donc en lui déniant le droit d’exister.  On en arrive donc, en moins de mots qu’il ne faut pour l’écrire, à souhaiter sa disparition pure et simple… D’ailleurs, ce n’est même pas qu’on le souhaite, c’est une fatalité : que peut ce petit pays contre l’ensemble du monde arabe ?  Attaque atomique, attaque surprise des armées arabes, ce serait si facile de l’éliminer… Et la population ? Et bien, elle serait rejetée à la mer, brûlée vive par le feu nucléaire, exilée en Alaska… les solutions ne manquent pas.  

Et lorsqu’on a le malheur de dire que ce type de raisonnement confine à du nazisme pur et simple, on fait l’étonné, on hausse les yeux au ciel et on prend des airs offusqués sortant alors l’argument le plus abject qu’il m’ait été donné d’entendre : « Mais pas du tout !!! Je ne suis pas nazi, j’ai d’ailleurs des amis juifs… C’est Israël qui se comporte comme un régime nazi !!! De persécutés, ils sont devenus pires que leur persécuteurs !!! De victimes, ils sont devenus des bourreaux !!!  Je ne suis juste qu’antisioniste »

Fier de lui, fier d’avoir même décrypté la géopolitique à la lumière d’une psychanalyse de comptoir, notre intellectuel bien pensant peut s’en retourner chez lui la conscience tranquille.

C’est sûr, avec une population gazaouie qui a plus que doublé en trente ans, avec les raids ciblés de l’armée qui tentent de ne viser que les terroristes reconnus, avec les aides à l’éducation et à la médecine fournie aux palestiniens par Israël, avec l’aide alimentaire fournie par l’état hébreux à Gaza malgré la nécessité d’y empêcher les armes d’entrer, avec 20% de Palestiniens dans les universités israéliennes… C’est sûr, c’est là un véritable génocide…  

D’un côté un état libre, démocratique, qui poursuit ses premiers ministres déficients, qui auto critique sa politique via sa presse, qui fait la guerre en prévenant la population des bombardements, qui soigne dans ses hôpitaux tous les blessés quelque soit leur origine… et qui serait en réalité un état génocidaire de la pire espèce ?!?!?

De l’autre un état totalitaire, fanatisé, où les femmes n’ont pas presque le droit de sortir de chez elles, où l’on flagelle, où l’on lapide, où l’on crucifie, où l’on éduque les enfants dans la haine, où l’on envoie des enfants de 5 ans défiler avec des ceintures d’explosifs, où l’on torture et exécute systématiquement les opposants… et qui serait en réalité un peuple de combattant de la paix et de la liberté ?!?!?

Que n’y avais-je pensé ?!?!?!? C’est…comment dire ?  Surréaliste. Un tel aveuglement, un tel renversement de valeurs est presque… surnaturel.  Mais déjà un certain démon au service  de son maître affublé d’une petite moustache n’avait-il pas dit « Plus le mensonge est gros, plus le peuple le croira » ?  Dans le même ordre d’idée, on pourrait dire, « plus l’idée est grotesque, plus le peuple la défendra ».

Le politiquement correct d’aujourd’hui n’est qu’un avatar des forces antisémites brunes, noires et rouges qui ont sévi dans le passé contre les Porteurs de la Loi.  Les perroquets sans cervelle égrainant le credo politiquement correct qui consiste à voir en Israël un Etat fascisant devant absolument disparaître ne sont que les portes paroles du vrai fascisme drapé aujourd’hui d’un manteau vert.

Et les juifs anti-Israël alors ? Malheureusement, certains juifs ont voté pour Hitler.  Malheureusement certains sont fatigués qu’on leur jette des pierres et sont prêt à se rallier à la majorité bien pensante même si celle-ci les a en horreur.  Que dire ? C’est triste.           

Disons le clairement : il n’y a pas d’antisionisme… Il n’y a qu’un antisémitisme plus ou moins conscient et policé qui ne demande qu’à s’affirmer une fois de plus.  Il n’y a pas d’antisionisme, il n’y a qu’un désir génocidaire plus ou moins refoulé qui ne demande qu’à faire couler le sang des juifs "fouteurs de merde " , et "bouffeurs d'enfants"…  Le mal s’insinue pernicieusement dans les consciences les plus faibles, prenant l’aspect du politiquement correct.  Seul la vigilance, le discernement et la fermeté nous en prémuniront.   

Les forces du Mal n’ont de cesse d’instaurer des dictatures.  Qu'ils servent sous le drapeau brun, rouge, noir ou vert, par la force ou la plume, les démons tentent de prendre le contrôle des états, d’instaurer leur domination sur les âmes et les corps.

Heureusement pour l’humanité, la Providence veille : la force armée brute, les troupes de paladins en armure lourde et les meilleurs archers sont du côté du Bien.  En terrain découvert, nul ne peut échapper aux serres de l’aigle de lumière, nul ne peut résister aux porteurs du bouclier de David.  L’ennemi est donc obligé de se cacher, de mener une guérilla, d’utiliser les armes fourbes du terrorisme – terroriser et tuer des civils a toujours été l’apanage du Mal.  Qu’à cela ne tienne, la morale armée s’adapte et trouve le moyen de vaincre l’ennemi.

Or, l’histoire a montré mainte et mainte fois que le plus grand allié du Mal se trouve à l’intérieur même de républiques du Bien.  Il a pour nom : pacifisme.

Ha qu’ils sont beaux nos fiers naïfs déambulant dans les rues de Paris après les accords de Munich !  La shoah et 50 millions de morts sera la rançon de leur lâcheté et de leur trahison.

Ha qu’ils sont beaux nos intellectuels de gauche d’après guerre, poètes, chanteurs, écrivains, tous unis pour défendre l’ « égalité » prônée par le communisme ! 2,5 millions de personne seront envoyées au goulag chaque année pendant près de 40 ans, rançon de l’intellectualisme quand il se fait défenseur idiot des « bons sentiments » sans aucun discernement.

Ha qu’ils sont beaux nos dénonciateurs des abus du capitalisme, des « injustices » du libéralisme, nos gauchistes nihilistes et athées, qu’ils sont beaux lorsqu’ils arrêtent Mc Arthur qui voulait pousser jusqu’en Chine ! Athées comme l’URSS, athées comme la Chine modelée par Mao qui massacrera intellectuels et paysans au nom de l’égalité et de la liberté. Des dizaines de millions paieront le prix de cette soit disante « libération », des millions de Tibétains le paie encore.  Rançon de la froideur et de l'indifférence qui naît sur les ruines de la spiritualité, rançon du manque de compassion pour la population opprimée, cachés derrière un intérêt hypocrite pour les peuples.

Ha qu’ils sont beaux nos barbus de Woodstock et d’ailleurs, l’esprit fragmenté par la drogue, les veines empoisonnées de substance chimique et de « flower power » !  Demain, ils déambuleront, foules hallucinées, au cri de « US go home », ils chanteront Joan Baez, peindront des fleurs et feront l’amour.  Pendant ce temps un million de Vietnamiens tentent de fuir les répressions communistes, la plupart seront torturés et massacrés.  Pendant ce temps, 100.000 laotiens sont « nettoyés » par les « pauvres » guerriers communistes vietnamiens. Pendant ce temps, les minorités ethniques sont épurées à l’image de ces Hmongs dont on excavait les yeux avant de les jeter dans des bassins remplis de sangsues jusqu’à ce qu'une mort trop lente les délivre.

Qu’on se retire du Vietnam et 600.000 boat peoples fuiront le régime des sauveurs communistes et termineront au fond de la mer, qu’on se retire du Vietnam et dans la foulée les khmers rouges massacreront un quart de la population du Cambodge… « Peace and Love » « US go home » sont les cris de ralliement des lâches à la conscience délavée pendant qu'exulte le Mal qui se repaît du sang des innocents.   

Ha qu’ils sont beaux nos altermondialistes dans leur jogging « black blocs fashion », cassant les vitrines, incendiant les voitures.  Demain, ils iront manifester contre cet écrin de Liberté qu’est Israël.  Demain, ils défileront avec leurs amis barbus, ils iront vomir leur haine des USA et de l’Occident en général, ils hurleront leur soutien au Hamas.  Et pendant ce temps le mouvement terroriste installe un califat islamiste à Gaza.  Pendant ce temps, les armes de l’Iran arrivent à bon port sur le territoire palestinien, pendant ce temps la sharia est appliquée, les chrétiens crucifiés, les enfants élevés avec une ceinture d’explosif autour de la taille, les femmes lapidées et les opposants torturés à mort.    

Depuis plus d’un siècle, le pacifisme est la cinquième colonne des légions du Mal, qu’elles soient nazies, communistes ou islamistes.  Le pacifisme fait le jeu des dictatures les plus infâmes, des modes de pensée les plus abjects.  Comme un poison, il s’instille dans la conscience faisant perdre tout discernement, toute envie d’agir, tout esprit chevaleresque d’intervention pour sauver la veuve et l’orphelin.  Le pacifisme est un mot à priori sympathique mais qui appliqué contre les Forces de la Liberté cache en réalité des choses beaucoup moins avouables : lâcheté, sympathie pour les dictatures, égoïsme, nationalisme, identitarisme, protectionnisme, antisémitisme, mode de pensée archaïque privilégiant le monde multipolaire quitte à accepter les régimes inacceptables, …

Ce poison a-t-il touché l’esprit du Président américain, lui qui veut rapatrier les troupes d’Afghanistan en 2011, alors que 102 soldats de la coalition périrent, triste record, pour le seul mois de juin 2010 ? Le sénateur John McCain déclarait la semaine passée, de manière tout à fait pertinente : «  Il faut définir des "conditions de base" pour un éventuel retrait et non décider d'une "date de retrait.  Je m'inquiète de la perception que vont avoir nos amis et nos ennemis et le peuple afghan quant à la solidité de notre engagement.  Si vous dites à votre ennemi que vous partez à une certaine date, sans aucun doute alors cet ennemi va attendre que vous partiez »

Prions pour que le général Petraeus, nouvellement en charge des opérations en Afghanisthan, puisse renverser la situation et qu’un régime démocratique fort voit bientôt le jour dans ce pays.  Inutile de s’attarder sur les conséquences qu’aurait une reprise du pouvoir par les Talibans.

Prions également pour que les idiots utiles aient un peu plus de discernement et que cesse les comportements masochistes des pacifistes de « bonne foi », ceux qui empoisonnés par des bons sentiments superficiels ne savent pas ce qu’ils font et oeuvrent en réalité pour l’inverse de ce qu’ils souhaitent profondément.

Que Dieu protège le Monde Libre ! De Oppresso Liber !

Dans le rayon « idées-propagandes » des tenants d’un anti-américanisme aussi idiot qu’haineux, se tient en bonne place l’idée que la guerre en Irak ne fut commanditée que pour faire main basse sur les réserves de pétrole.  Selon cette optique, les USA se seraient emparés des ressources comme on vole une pomme dans un pré, comme on plante un drapeau dans le sol.  Le délire des aficionados « anti-impérialistes » donne l’impression que les marines se sont installés dans les champs de pétrole et que l’or noir est immédiatement embarqué sur des bateaux US sans que les Irakiens n’en voient la couleur.

Ce petit billet émanant de l’AFP peut peut-être remettre les idées en place à certains.  Et oui, non seulement les Etats-Unis ont débarrassé le monde d’un tyran sanguinaire (une fois de plus), installé la démocratie et la liberté dans ce pays à la civilisation millénaire mais dans le même temps ont fait de ce pays l’un des principaux producteur de pétrole mondial.  Et si certes légitimement, les USA seront les clients privilégiés pour le pétrole irakien, gageons que la première à profiter de l’exploitation sera la population irakienne…        

« L'exploitation du pétrole a rapporté à l'Irak 171 milliards de dollars entre 2006 et 2009, a annoncé le ministre irakien du Pétrole, Hussein Chahristani, précisant que le brut constituait 95% des revenus total de l'Etat. "Les revenus de l'exploitation pétrolière ont été de 171 milliards de dollars sur la période allant de 2006 à 2009", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Bagdad. Le gouvernement de Nouri al-Maliki a été formé en 2006.

"Le pétrole compte pour 95% des revenus du gouvernement", a dit le ministre en réponse à des critiques sur la gestion et les dépenses du gouvernement formulées il y a quelques jours par Ammar al-Hakim, dirigeant d'un des plus grands partis chiites d'Irak. L'industrie pétrolière a rapporté 30 milliards de dollars en 2006, 40 en 2007, 60 en 2008 et 41 en 2009, a-t-il précisé sans donner d'explication à la baisse observée en 2009, mais probablement due à la chute des cours du brut après juillet 2008.

L'Irak produit environ 2,5 millions de barils par jour (mb/j) de brut, dont 1,85 million exportés, selon M. Chahristani. Bagdad a signé depuis novembre dix contrats avec des compagnies étrangères pour 10 champs pétroliers. M. Chahristani avait indiqué fin juin que l'Irak avait pour objectif de produire d'ici quelques années entre 10 à 12 mb/j pour devenir le premier producteur et le premier exportateur de brut. » AFP