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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 13:58

peace-and-love.jpgJe me souviens que mon école primaire avait un jour accueilli un conférencier dont le nom a depuis longtemps disparu de l’histoire mais qui à l’époque faisait grand bruit.  L’homme, affublé d’une longue barbe hirsute et de longs cheveux mal peignés, avait écrit plusieurs livres et donnait des conférences, insistant sur la nécessité pour l’ouest de se débarrasser de ses bombes en général et pour l’Europe de refuser les bases et les missiles américains sur son territoire.  Notre brillant conférencier exhortait également l’URSS à jeter son programme nucléaire à la poubelle, il faisait d’ailleurs des mains et des pieds pour donner ses conférences à Moscou.  A l’époque de telles prises de position faisaient grand scandale.  J’avais 8 ans et mes parents m’avaient suggéré de demander au barbu ce qu’il se passerait si tout le monde décidait de se débarrasser de l’ensemble de son attirail mais que certains gardaient ou reconstruisaient secrètement quelques bombes, cela n’était-il pas un risque de voir l’URSS l’emporter ? Je me souviens avoir posé la question, sans vraiment la comprendre, devant un parterre et un conférencier médusé qu’un petit bout remette en cause sa logique pacifiste.  On a d’ailleurs plus jamais entendu parler de ce type, peut-être était-il parvenu à aller faire sa conférence dans une cellule en Sibérie ?    

 

Je me souviens d’avoir demandé un jour, lorsque j’étais enfant, à propos d’un conflit historique quelconque qui étaient les bons et qui étaient les mauvais.  On m’avait répondu : « dans une guerre, il n’y a ni bon, ni mauvais, il n’y que des cons qui meurent. »

Comme tous les enfants, je me suis longtemps contenté de cette réponse.  Puis en grandissant, plutôt conciliant de nature, j’ai été séduit, un temps, par un certain discours pacifiste.  Je me disais, s’il y a autre chose que la matière, si nous sommes tous des enfants de Dieu, « fait à son image et à sa ressemblance », n’est ce pas universellement absurde de se démembrer et de s’égorger à longueur de siècles ? D’autant qu’Il a dit « aimez vous les uns les autres » ?

 

Ce n’est qu’en grandissant, en apprenant l’histoire et en m’intéressant à l’actualité, que j’ai compris que les choses n’étaient pas si simple que cela.  Certes certains conflits (pas autant qu’on ne croit) sont le fait de « cons » qui s’entrégorgent pour le bon plaisir de leur roi, de leur chef, de leur seigneur sans autres raisons qu’une broutille ou un ego trop développé. 

Mais d’autres guerres, beaucoup plus pernicieuses et plus fondamentales, opposent la civilisation à la barbarie, la liberté à la dictature, le Bien au Mal.  Et dans ce cas, il appartient à l’Homme de Bonne Volonté de prendre parti.

 

N’en déplaise aux adeptes des clichés faciles et des modes de pensée pré-mâchée, n’en déplaise aux gourous du relativisme et aux sectateurs du politiquement insipide, le Bien et le Mal existent dans toute leur splendeur et dans toute leur horreur.  Avec la montée des idéologies au XXe siècle, le Mal a pu s’exprimer avec une intensité jusque là inédite, dans toutes les couleurs de son arc-en –ciel impie : brun, noir, rouge, vert…

 

Heureusement, le Bien était là pour le combattre et pour vaincre.  Le Bien rassemblé sous la bannière étoilée, le Bien présent chez les peuples luttant pour la Liberté et pour le droit d’exister, le Bien manifesté par les USA, certains pays d’Europe et Israël.  Le Bien qui se définit en quelques mots : « Liberté individuelle », « Diversité » et « Démocratie ».

 

Oui messieurs les fossoyeurs opportunistes de la pensée, oui messieurs les chantres cyniques du réflexe dictatorial, les panégyristes relativistes du « plus d’état » délétère, le Bien existe et peut se définir.

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 16:47

annachapman2.jpgQui est la belle Anna Chapman (photo) accusée d’espionnage pour le compte de la Russie ?  Vingt-huit ans, une flamboyante chevelure rousse, des yeux verts: une jeune Russe récemment débarquée à New York et arrêtée dimanche soir (27/06) avec neuf autres personnes dans le cadre d'un vaste coup de filet contre un réseau d'espionnage présumé au profit de la Russie.

La guerre froide refait-elle surface après vingt ans de détende ? Malgré les déclarations rassurantes de part et d’autre, on peut se demander qu’elles seront les conséquences de cette histoire digne d’un roman de John le Carré.

Quels sont les faits ? Citoyenne russe, Anya Chapman (dit « Anna ») s'est installée à New York en février juste après son divorce.  Dans une interview, elle explique être une spécialiste des start-up et vouloir développer un réseau de recrutement de jeunes professionnels «dans les deux villes du monde où il y a le plus de talents, Moscou et New York».  Son entreprise, «Time Venture», spécialisée dans «la technologie, l'internet, les médias et les loisirs» élabore des stratégies de développement mondial des entreprises naissantes».

Dimanche le FBI a procédé à son arrestation, ainsi qu’à celle de dix autres résidents.  Sous surveillance depuis de nombreuses années, les présumés espions ont été accusé par l’agence américaine de messages codés, de versement d’argent en espèces par des émissaires russes au cours de séjours dans des pays d'Amérique Latine, d’usurpation d’identités, d’allers-retours pour Moscou via Rome, de faux passeports, de transport et remise d'ordinateurs portables et rencontres furtives dans des gares ou des parcs avec des agents étrangers.  Le dossier semble pour le moins sérieux.

D’après le Monde, la mission des espions aurait été de "devenir suffisamment 'américanisés' pour pouvoir recueillir des informations sur les Etats-Unis" et "infiltrer les cercles politiques" du pays. Une fois formés par le Service des renseignements extérieurs russe, le SVR, "les agents secrets se voyaient remettre une fausse identité". Ils opéraient ensuite par deux, "de telle sorte qu'ils pouvaient se faire passer pour un couple marié".

Citoyens sans histoire au profil et à la profession variée, les dix espions tentaient de réunir des informations sur le traité Start, la guerre en Afghanistan, le marché de l'or et le programme nucléaire iranien, certains agents de ce réseau étaient en place depuis trente ans. 

A l’heure actuelle, il est difficile de se rendre compte de l’ampleur des renseignements collectés surtout qu’en plus d’être repérés et surveillés depuis longtemps par le contre espionnage américain, les espions ne semblent pas avoir accumulés les succès : « le centre de Moscou a demandé à Cynthia Murphy en 2010 d'essayer d'obtenir un emploi qui lui permette de contacter des sources au sein du gouvernement américain mais le groupe des 'comploteurs du New Jersey' avait répondu que Murphy craignait qu'on ne lui demande trop de détails sur son parcours professionnel », indique notamment la plainte du FBI.

Le manque d'efficacité apparente pourrait donc prêter à sourire si, comme le fait remarquer Claude Moniquet, « mener, aux Etats-Unis, une opération de pénétration de dix à quinze ans, impliquant au moins une dizaine d’Illégaux et sans doute autant d’agents de « support » prouve à quel point le renseignement russe doit être pris au sérieux.  Cette opération porte la griffe des « grands opérateurs » du renseignement soviétique. »

Il ne faut donc pas s’y tromper, l’affaire est bigrement sérieuse, d’autant que dix espions représentent une lourde perte pour les services secrets d’un pays, fût-ce pour une puissance comme la Russie. 

Les renseignements recueillis, à l’occasion de l’enquête, par des services secrets américain au sommet de leur forme, promettent d’être riche d’enseignements sur les motivations et les procédures des services d’espionnage russe, le SVR.

Coup dur pour la Russie donc qui montre là encore, son intention de redevenir une puissance agissante à la doctrine de pouvoir active.  Cette affaire montre également le jeu multiple de Medvedev, Poutine et consorts.  Reste à espérer que la collaboration des deux puissances, notamment sur le dossier iranien et terroriste ne s’en trouve pas affecté outre mesure.     

Inculpés d'espionnage, et, pour neuf d'entre eux, de blanchiment d'argent, les onze suspects risquent des peines comprises entre cinq et vingt-cinq ans de prison.

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 17:58

groundzero.jpgGround Zero.  A deux cents mètres du plus immonde attentat de tous les temps, comme pour donné un coup de grâce à l’endroit meurtri, un projet odieux est en train de voir le jour : la construction d’une mosquée.

Et pas n’importe laquelle.  Ce projet de 100 millions de dollars dont l’origine n’est pas dévoilée pour l’instant (Arabie Saoudite ?), sera un véritable complexe dédié à la propagation du mahométisme avec salle de spectacle, salles de conférence et d’exposition et même une salle de sport.  En tout, 13 étages à la plus grande gloire du Prophète.

Le projet se fait à l’instigation de l’imam Feisal Abdul Rauf qui s’était déjà distingué dans le talk show « 60 minutes » le 12 octobre 2001, en faisant un bel aveu dénégatoire : « Je ne veux pas dire que les Etats-Unis ont mérité ce qui leur arrive mais c’est un fait que la politique des Etats-Unis était complice du crime qui vient de se produire. »

La mairie de New York vient de donner son feu vert pour la construction de l’édifice controversé. 

Encore une fois, l’observation de la marche du monde ne peut laisser que perplexe.  Assiste-t-on à un énième avatar de l’auto-mutilation masochiste motivée par ce satané sentiment de culpabilité coloniale ?  Les dirigeants occidentaux sont-ils devenus aveugles au point de ne plus reconnaître une énième étape symbolique vers l’islamisation globale ?  Même le plus geek des adolescents, peu au fait de la géostratégie, sait que sur les jeux vidéo de stratégie, l’important n’est pas tant les troupes tuées chez l’ennemi mais les endroits stratégiques où l’on peut poser son drapeau.

Ainsi, à l’endroit où péris plus de 3000 citoyens innocents, à l’endroit où la branche armée de l’islam décida de frapper délibérément les civils, perpétuant en cela, les tactiques de terreur musulmanes contre la population non armée, on donne l’autorisation de construire un lieu dédié au culte commanditaire de ce meurtre de masse.

Construire une mosquée sur Ground Zero, c’est comme si l’on avait construit un musée de la S.S. à Auschwitz, avec panégyrie d’Hitler, 5 fois par jour : c’est d’une abjection inconcevable pour tout esprit doué d’un peu d’humanisme et de raison. 

Les dirigeants occidentaux sont-ils devenus aveugles au point de ne plus savoir ce qu’est un symbole ? Et quel symbole est-ce là sinon afficher définitivement, aux yeux de tous, la victoire musulmane de ce qu’on pourrait appeler « la bataille des Twin Towers » ?

Quel symbole est-ce là sinon garder cette plaie à jamais béante, empêcher tout travail de résilience et donner une victoire éclatante à l’islamo-fascisme ?

Ne doutant de rien, avec l’arrogance du vainqueur en pays conquis, l’imam Feisal Abdul Rauf a décidé de nommer son infâme édifice « The Cordoba House » en référence à la mosquée de Cordoue, qui toute merveille architecturale qu’elle est, fut quand même construite à la place de l'église Saint-Vincent après la conquête de la ville espagnole en 785 et l’expropriation musclée des chrétiens.

1225 ans plus tard, une nouvelle et petite Cordoue marquera donc le début de la conquête des USA par les mêmes troupes.  Douze siècles plus tard, la volonté d’expansion de la soi disante « religion de paix » est plus que jamais intacte.  L’Occident, par contre, a de sérieux problèmes de discernement et de mémoire et l’on peut légitimement se demander : lorsque le drapeau lunaire flottera au sommet du minaret de la Maison Blanche, qui sera en mesure de faire la reconquista ?

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 20:07

2010_Moscow_Victory_Day_Parade-30.jpegIl est très à la mode dans les milieux néo-conservateurs, avec lesquelles je partage pourtant beaucoup de point de vue, de critiquer unilatéralement Barack Obama.  Je dois reconnaître que je ne partage pas toujours l’ensemble de ces critiques.  Car si on peut être déçu par le discours du Caire et reprocher au dirigeant américain une certaine mollesse par rapport aux musulmans en général et à l’Iran en particulier, il ne faut tout de même pas jeter le bébé avec l’eau du bain et ne pas voir les choses positives qui sont issues de cette administration.

Choses positives, au nombre desquelles un rapprochement significatif avec la Russie.  Et Dieu sait que depuis la guerre froide et la guerre de Yougoslavie contre les Serbes, le monde orthodoxe avait des raisons de se méfier de l’Occident.

Or, il est dans l’intérêt du monde libre de nouer une alliance durable avec les fils de la Volga, tant sur le plan culturel, qu’économique et politique. 

Dans cet ordre d’idée, les accords sur la dénucléarisation et la sécurisation de l’armement NBC ne peut qu’être positif.

De même, ce réchauffement ne peut être étranger à la décision russe de faire un geste fort de rapprochement lors des festivités des 65 ans de la défaite nazie.

Le défilé du 9 mai sur la Place Rouge de soldats de l’OTAN marchant aux côtés de soldats Russes, pour symbolique qu’il fut, augurait d’une évolution notable avec le monde Russe. 

Symbolique car seul 70 soldats de quatre nations de l’OTAN étaient présents, soit au total 210 soldats de France, Pologne, Etats-Unis et Grande Bretagne.

Notable car ce n’était pas n’importe quels régiments qui défilaient :

 

Pour la France, marchait le régiment de chasse Normandie-Niemen est une ancienne unité de combat de l’Armée de l’air française créée lors de la seconde guerre mondiale.  Ces pilotes de chasse et mécaniciens étaient venus aider les forces soviétiques sur le front de l’Est. En France, ils sont très peu connus, mais en Russie où un musée leur sera bientôt consacré, ils sont considérés comme des héros.

Les USA défilaient avec le deuxième bataillon du 18e régiment d’infanterie qui a débarqué en Normandie et a participé activement aux opérations Iraqui Freedom lors de la deuxième guerre du Golfe.

Les Welsh Gards (photo) représentaient les Britanniques.  Ces troupes d’élite galloise qui participèrent à la libération de Bruxelles sont actuellement en Afghanistan.

Quand aux troupes polonaises présentent, il s’agit du Bataillon de représentation de l'armée polonaise, une unité spécialisée dans les défilés ou cérémonies officielles.

Soixante cinq ans après le début de la Guerre Froide, vingt ans après la chute du mur de Berlin, les troupes russes et occidentales défilent ensemble alors que chacun doit faire face à la menace islamiste mondiale, de l’Irak au Daguestan.

Peut-on espérer un gouvernement russe tournant définitivement le dos aux mirages iraniens et rejoignant l’ensemble du monde libre occidental ? L’espérer est peut-être un grand mot, le rêver est désormais permis.

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