L'embuscade du cyprès... si loin de la vérité.

Qu’on me pardonne ce jeu de mots pourri mais comment ne pas ironiser devant l’incompétence, que dis-je devant la mauvaise fois de la presse française ?  A la longue, cela devient ubuesque. 

Un incident de déroule au Proche Orient, quelques soient les circonstances, quelque soit sa nature, quelques soient les conséquences et c’est d’office, par défaut, l’armée israélienne qui est en tort.

Or donc, cette fois l’armée israélienne avait décidé de faire des travaux d’élagage et de couper un cyprès qui lui bouchait la vue.   Bien mal lui en pris !  Un officier libanais aurait de son propre chef pris l’initiative de tendre une embuscade de tireurs de précision aux militaires de Tsahal. L’Armée israélienne voulait élaguer la végétation sur la ligne bleue et avait prévenu la FINUL afin de coordonner cela avec l’Armée libanaise.

L’Armée libanaise avait réagi en appelant à la compréhension de Tsahal pour repousser de deux heures cette activité. Ce à quoi, Tsahal avait donné son accord étant donné le semblant d’atmosphère de coopération. Ces deux heures ont été exploitées par les militaires libanais aux préparatifs à l’embuscade. Ils ont même pris soin d’alerter les journalistes de Beyrouth d’arriver à temps pour immortaliser sur pellicule la tuerie qui allait s’en suivre.

Pense-t-on que quelqu’un dans la presse française se serait interrogé sur les motivations de l’officier libanais zélé ? Bien sûr que non.  On a préféré, dans un premier temps, sortir les habituelles rengaines : armée israélienne aux réactions disproportionnées, état fasciste nerveux intervenant en dehors de ses frontières (je rappelle que l’arbre se trouvait largement à l’intérieur des frontières israélienne comme cela fut confirmé plus tard par la FINUL).  Bla, bla, bla… L’antisémitisme… pardon… l’antisionisme semble être devenu comme un air à la mode : il passe et repasse en boucle sans que personne ne semble fatigué de l’entendre… sauf le peu d’intellectuels ayant encore quelques neurones et désirant s’exprimer dans le sens de la vérité et de la justice.

Malgré l’ « appel au calme et à la retenue » lancé par Washington, réponse molle provenant d’une administration américaine sclérosée par un président qui au mieux manque de « cojones » et qui au pire fait preuve de complaisance envers l’Islam du Hezbollah.  Malgré cet « appel au calme » donc, on est en droit de se poser certaines questions :

1) L’officier ayant préparé l’embuscade était chrétien ? Etait-il musulman ? Etait-il sympathisant du Hezbollah, ou bien l’ordre venait-il de plus haut, avec pour but d’attirer Israël dans une nouvelle guerre du Liban ?

2)  L’Iran qui se sent de plus en plus sûre de lui serait-il derrière tout cela.  Avec un Hezbollah et un Hamas surarmés, le pays chiite pourrait faire la guerre par procuration et n’aurait même pas besoin d’envoyer ses troupes vers l’état hébreux.  Or dans une certaine mesure, l’Iran aimerait une confrontation pour peu que lui ou ses alliés puissent passer pour les victimes de l’ « Etat fasciste » israélien et ainsi rallié le monde arabe.

3)  Pourquoi la FINUL est-elle si attentiste, si amorphe, si complaisante ? Sans tomber dans des délires conspirationisto paranoïaques, on peut réellement se demander dans quelle mesure l’institution n’est-elle pas réellement devenue l’outil des pays musulmans et « non alignés ».  Auquel cas, peut-être qu’Israël et les USA devraient-ils sortir de l’Organisation des Nations Unies et prendre la tête d’une nouvelle organisation réunissant les Etats du monde démocratique et civilisé ?  (Enfin, du moins le jour où les USA auront retrouvé un gouvernement ayant à cœur de remplir leur rôle providentiel de défenseur de la Liberté)…

Voilà quelques questions qu’on peut se poser…  en attendant le développement éventuel de cette nouvelle affaire à cause de laquelle le monde libre pleure à nouveau un officier de Tsahal victime de la duplicité des combattants du jihad.