Le corps sans vie de huit humanitaires ont été retrouvé dans le nord de l’Afghanistan.  Six Américains, une Britannique et une Allemande ainsi que leurs deux guides Afghans, ont été criblés de balles et jetés dans la poussière afghane comme de vulgaires chiens errants. 

Pourtant ces dix malheureux étaient réellement des véritables humanitaires, médecins, ophtalmologues, dentiste et infirmières - était mené par un Américain vivant de longue date à Kaboul.  Etaient-ils chrétiens ? Sans doute.  C’est qu’il faut avoir la foi pour risquer sa vie dans un pays à ce point hostile et ce dans l’unique but d’apporter un peu de réconfort à une population meurtrie par des décennies d’occupation communiste puis islamiste.

Certes le chef de l’expédition, Tom Little, parlait volontiers et joyeusement de sa foi, lui que le désir d’aider avait mené à Kaboul dans les années 70 afin de faire profiter la population de ses talents de médecins et qui parlait couramment Dari.  Un homme jovial, connu pour son franc parler.  L’équipe du docteur Little ne faisait pas de prosélytisme, elle soignait mais quand bien même certains auraient-ils parler du Christ ?  Est-ce punissable d’apporter un message de Paix et d’Amour ? Est-ce punissable de mort le franc-parler ? Est-ce punissable de mort de vouloir soigner son prochain ? Tom Little et son équipe ne le croyait pas, aussi voyageaient-ils sans escorte, confiant de l’innocence de leur mission.

Mais la barbarie devait encore frapper, comme elle frappe chaque jour en Afrique, au Proche Orient, en Asie, partout où les fanatiques du croissant peuvent assassiner ou discriminer les porteurs de la Bonne Nouvelle. 

Heureusement la communauté internationale occidentale condamne par la voix de plusieurs ministres ce lâche assassinat.  Va-t-on assister à des manifestations d’indignations dans le monde occidental ?  Va-t-on, écoeuré, descendre dans la rue pour dénoncé l’inacceptable, cette barbarie rampante qui gagne chaque jour en puissance et menace les fondations mêmes de la civilisation ? Bien sûr que non.  Les Occidentaux sont devenus tellement mous et relativistes qu’ils préfèrent se cacher la tête dans le sable pour ne rien voir et surtout ne pas prendre parti.

Va-t-on enfin voir un ministre d’un pays musulman condamner fermement l’acte ? Va-t-on enfin voir la foule descendre dans la rue pour dénoncer les meurtres commis au nom de sa religion ? Bien sûr que non.  Même si peu de personnes osent le dire, chacun sait bien qu’il y a là deux mondes qui s’affrontent, le judéo-chrétien et le musulman.  Comme chacun sait qu’à moins que le dernier s’aligne sur les exigences du premier en matière de liberté de parole, de pensée et de non discrimination des sexes, le conflit ne pourra qu’augmenter en intensité.

Tout un courant de la pensée politiquement correct impose la critique sans réserve de la politique de l’Etat hébreux.  Chaque mouche qui tombe au Proche Orient, chaque chameau qui expectore doit son incommodité à l’Etat d’Israël.  Soit. 

A-t-on le droit de critiquer la politique d’Israël ? Bien sûr.  Ne critique-t-on pas la politique de la France de Sarkozy ? Ne critique-t-on pas la politique isolationniste de la Grande Bretagne ? Ne critique-t-on pas la gestion économique maladroite de l’Espagne ou de la Grèce ? Il faut des voix pour critiquer, il faut une force d’opposition pour se remettre en question et évoluer.  D’ailleurs, en  Israël, il y a une presse libre et souvent fort critique à l’égard de son gouvernement.  Il faut de la critique, c’est cela la démocratie, c’est cela la liberté, c’est cela l’évolution.  On a le droit de critiquer la politique d’Israël.   

Mais a-t-on le droit de critiquer Israël ? Là nous répond un non catégorique.  Pourtant, comme il fait bon, en ce moment, de critiquer Israël ! Comme un raz de marée continuel et dévastateur, l’opinion balaie l’Etat hébreux sous un déluge d’opprobres.  Ayez le malheur de prendre la défense d’Israël ou même de tenter de comprendre les motivations de ses dirigeants, ayez le malheur d’avoir l’opinion qu’Israël se comporte en état démocratique, juste et libre et voilà qu’on dresse déjà les bûchers ! Les amis enlèvent leur masque, révèlent leur personnalité d’inquisiteurs et se détournent (ce qui n’est pas plus mal d’ailleurs, quelle personne saine voudrait de ce type d’amis ?), on vous jette des pierres, on crie à l’hérésie ! Comment ose-t-on en effet aller contre l’idée établie ? Quelle infamie !!! Quel scandale !!!   

Donc, non, on n’a pas le droit de critiquer Israël ! En tout cas pas en ma présence.  On peut être ou non d’accord avec le Likoud, trouver que Olmert est un pourri, ne pas aimer la tête de Netanyahou et se foutre de la balle de Tsipi Livni… Je n’ai aucun problème avec ça.

Mais on n’a pas le droit de critiquer Israël.  Pourquoi ? Tout simplement, parce qu’on ne critique pas un pays en tant que tel… et encore moins un pays libre, ardent défenseur de la démocratie.  On ne critique pas Israël car très vite, critiquer Israël lui dénie le droit d’exister.  On ne critique pas ses décisions, ses actions, mais sa vie même, son droit à l’existence.  Critiquer Israël inclus de facto le désir de le voir disparaître et cela est abject.  Imagine-t-on qu’on souhaite la disparition des USA, de la France ou de l’Italie en tant que tel ? Inacceptable.  Même lors de la dernière guerre mondiale, on n’a pas souhaité la disparition de l’Allemagne mais la chute du régime nazi.  La nuance est de taille.

D’ailleurs, en parlant de ce diable là, il y a un comble à l’abjection : la translittération qui permet de passer en tout confort intellectuel de la critique à la planification du meurtre de masse et ce, sans quitter les rails balisés du politiquement correct.  Comment ?

Très simple.  On critique Israël et dans le même temps, on dit qu’il est comme une épine dans les sables du Proche Orient.  Par un petit, mais alors un tout petit pas, on feint de se rappeler sa naissance il y a 60 ans tout en remettant cette existence en jeu et donc en lui déniant le droit d’exister.  On en arrive donc, en moins de mots qu’il ne faut pour l’écrire, à souhaiter sa disparition pure et simple… D’ailleurs, ce n’est même pas qu’on le souhaite, c’est une fatalité : que peut ce petit pays contre l’ensemble du monde arabe ?  Attaque atomique, attaque surprise des armées arabes, ce serait si facile de l’éliminer… Et la population ? Et bien, elle serait rejetée à la mer, brûlée vive par le feu nucléaire, exilée en Alaska… les solutions ne manquent pas.  

Et lorsqu’on a le malheur de dire que ce type de raisonnement confine à du nazisme pur et simple, on fait l’étonné, on hausse les yeux au ciel et on prend des airs offusqués sortant alors l’argument le plus abject qu’il m’ait été donné d’entendre : « Mais pas du tout !!! Je ne suis pas nazi, j’ai d’ailleurs des amis juifs… C’est Israël qui se comporte comme un régime nazi !!! De persécutés, ils sont devenus pires que leur persécuteurs !!! De victimes, ils sont devenus des bourreaux !!!  Je ne suis juste qu’antisioniste »

Fier de lui, fier d’avoir même décrypté la géopolitique à la lumière d’une psychanalyse de comptoir, notre intellectuel bien pensant peut s’en retourner chez lui la conscience tranquille.

C’est sûr, avec une population gazaouie qui a plus que doublé en trente ans, avec les raids ciblés de l’armée qui tentent de ne viser que les terroristes reconnus, avec les aides à l’éducation et à la médecine fournie aux palestiniens par Israël, avec l’aide alimentaire fournie par l’état hébreux à Gaza malgré la nécessité d’y empêcher les armes d’entrer, avec 20% de Palestiniens dans les universités israéliennes… C’est sûr, c’est là un véritable génocide…  

D’un côté un état libre, démocratique, qui poursuit ses premiers ministres déficients, qui auto critique sa politique via sa presse, qui fait la guerre en prévenant la population des bombardements, qui soigne dans ses hôpitaux tous les blessés quelque soit leur origine… et qui serait en réalité un état génocidaire de la pire espèce ?!?!?

De l’autre un état totalitaire, fanatisé, où les femmes n’ont pas presque le droit de sortir de chez elles, où l’on flagelle, où l’on lapide, où l’on crucifie, où l’on éduque les enfants dans la haine, où l’on envoie des enfants de 5 ans défiler avec des ceintures d’explosifs, où l’on torture et exécute systématiquement les opposants… et qui serait en réalité un peuple de combattant de la paix et de la liberté ?!?!?

Que n’y avais-je pensé ?!?!?!? C’est…comment dire ?  Surréaliste. Un tel aveuglement, un tel renversement de valeurs est presque… surnaturel.  Mais déjà un certain démon au service  de son maître affublé d’une petite moustache n’avait-il pas dit « Plus le mensonge est gros, plus le peuple le croira » ?  Dans le même ordre d’idée, on pourrait dire, « plus l’idée est grotesque, plus le peuple la défendra ».

Le politiquement correct d’aujourd’hui n’est qu’un avatar des forces antisémites brunes, noires et rouges qui ont sévi dans le passé contre les Porteurs de la Loi.  Les perroquets sans cervelle égrainant le credo politiquement correct qui consiste à voir en Israël un Etat fascisant devant absolument disparaître ne sont que les portes paroles du vrai fascisme drapé aujourd’hui d’un manteau vert.

Et les juifs anti-Israël alors ? Malheureusement, certains juifs ont voté pour Hitler.  Malheureusement certains sont fatigués qu’on leur jette des pierres et sont prêt à se rallier à la majorité bien pensante même si celle-ci les a en horreur.  Que dire ? C’est triste.           

Disons le clairement : il n’y a pas d’antisionisme… Il n’y a qu’un antisémitisme plus ou moins conscient et policé qui ne demande qu’à s’affirmer une fois de plus.  Il n’y a pas d’antisionisme, il n’y a qu’un désir génocidaire plus ou moins refoulé qui ne demande qu’à faire couler le sang des juifs "fouteurs de merde " , et "bouffeurs d'enfants"…  Le mal s’insinue pernicieusement dans les consciences les plus faibles, prenant l’aspect du politiquement correct.  Seul la vigilance, le discernement et la fermeté nous en prémuniront.   

Il était une fois un homme qui croyait à l’humanité, qui croyait qu’on pouvait donner de son temps et de sa vie pour aider les autres, pour soulager leur souffrance alors qu’on était soi même au crépuscule de l’existence.  Michel Germaneau était cet homme, sorte de saint laïc mû par l’amour de ses semblables.

Les forces du mal ne s’y sont pas trompées, la vie scintillante de cet homme vient d’être détruite et arrachée. 

Alors que le monde occidental lui rend hommage, alors que le Président Français promet des représailles sur Al Qaïda Maghreb, on assiste une fois de plus à la démonstration de la barbarie d’un côté et la démonstration des conséquences du manque de fermeté de l’autre.  Car il est trop tard pour envoyer des troupes faire le ménage, trop tard pour durcir le ton envers les islamistes, trop tard pour ratisser le sahara conjointement avec les forces armées du Maghreb et y débusquer les combattants du jihad ! Trop tard en tout cas pour Michel Germaneau.  Pas pour les futurs autres victimes… mais au-delà de la rhétorique va-t-on concrètement agir ? Nous en doutons… Pourtant il faudrait, d’autant que cet assassinat montre bien le ressentiment à l’égard de la France, nouvelle cible du jihad.  La politique pro Arabe de Chirac et ses prédécesseurs aura vite été oubliée par les légionnaires d’Allah.  Que cela nous serve de leçon : une politique de main tendue ne peut que donner du temps à l’ennemi de se renforcer.  Lorsqu’on tend la main vers un nid de serpent, on ne peut s’attendre qu’à être mordu.

Cela vaut également pour l’administration Obama vis-à-vis de l’Iran, cela vaut pour tous les naïfs qui croient encore que nous ne sommes pas en pleine guerre, non pas de civilisations, mais de la civilisation contre la barbarie.

Enfin, nous terminerons par une question : où sont les foules de musulmans « modérés », « démocrates » et « humanistes » ? Pourquoi ne voit-on pas de grands cortèges défiler avec le portrait de Germaneau, clamer que l'Islam c'est pas ça? Où sont les imams condamnant fermement cet acte odieux ? 

Chacun pourra tirer les conclusions des réponses à ces questions.

Nous nous contenterons d'envoyer nos pensées et nos prières à l'âme du vieil homme reposant dans ces dunes qu'il aimait tant et à sa famille qui pleure la disparition d'un véritable homme de bien.

Boko Haram reprend-il du poil de la bête ? Le nom de Boko Haram provient du dialecte Haoussa et signifie « l'éducation occidentale est un péché ». 

Fondé en 2004 par Mohamed Yusuf, prédicateur radical, à Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno au nord est du Nigeria. L'organisation regroupe alors de jeunes étudiants en rupture de ban à l'université et compte environ 200 membres dont le nombre va rapidement grandir.

Le groupe, activement combattu par les forces armées nigérianes, s'illustre par une série de violences à l'encontre du gouvernement, des chrétiens et de la population musulmane modérée. Prônant un islam radical et rigoriste, l'idéologie du mouvement s'inspire des Talibans d'Afghanistan, rejetant la modernité et visant à instaurer la sharia dans les provinces au Nord du pays.

Heureusement, le 30 juillet 2009, les forces de sécurité infligent une sérieuse défaite aux fondamentalistes et les chassent de la capitale. Le bilan des combats s'élève à plus de 700 morts dont au moins 300 militants islamistes. Mohamed Yusuf, capturé à Maiduguri, est exécuté par les soldats. On pense que le n° 2 du mouvement, un certain Abubakar Shekau, est également éliminé. Les combats cessent en milieu de journée.

Pourtant, tel le Spectre dans James Bond, Abubakar Shekau refait surface en cette fin du mois de juillet 2010.  Sur un site islamique, il menace les Etats-Unis et rendu hommage aux responsables d'Al-Qaïda en Irak dans un message, selon un organisme américain de surveillance des sites internet de la mouvance islamique.

 Dans ce message diffusé sur Ansar al-Mujahideen, un forum jihadiste, Abubakar Shekau, anciennement commandant en second de la secte, prend le deuil de responsables de l'Etat Islamique en Irak, selon SITE, centre américain de surveillance des sites islamistes.

"J'envoie ce message de condoléances au nom de mes frères moudjahidines d'un état africain appelé le Nigeria à l'attention des moudjahidines en général et aux soldats d'Allah dans l'Etat Islamique d'Irak en particulier", déclare-t-il dans ce message. Abubakar Shekau, présumé avoir été tué dans une rébellion l'an passé dans la ville nordiste de Maiduguri, a mis en garde les Etats-Unis.

"Infidèles, hypocrites et apostats: ne croyez pas que le Djihad est terminé. En fait il commence! Amérique, meurt avec ta furie", a encore dit le responsable islamiste.

Son message survient quelques semaines avant le premier anniversaire du soulèvement que son groupe, Boko Haram, a lancé dans le but d'établir un état islamiste.

Ce discours anti-occidental est une nouveauté pour le mouvement nigerian qui, s’il se disait proche des Talibans, s’était limité jusqu’ici à diriger ses attaques sur le gouvernement du Nigeria.  En perte de vitesse le mouvement cherche-t-il à ratisser plus large ou bien a-t-il reçu des financements d’Al Qaïda à condition d’élargir sa lutte ?    

Alors que certains s’obstinent à critiquer les fondements libéraux de notre système économique, préférant rêver à un système utopique de gauche, un rapport d’Amnesty nous éclaire sur les bienfaits du communisme sur la santé. 

Comment une certaine intelligentsia peut-elle continuer à encenser le communisme (qu’on édulcore souvent en l’affublant du terme « théorique ») ? On rêve de ce communisme théorique comme on rêve du paradis sur terre, chargeant le capitalisme de tous les maux et de tous les pêchés, oubliant les horreurs et la pauvreté que provoque le communisme et la prospérité qu’engendre inévitablement le capitalisme et la libre entreprise.  Au pays des admirateurs de la dictature étatique, la mauvaise foi est roi.

Ceci étant, bien sûr que notre système n’est pas parfait, la crise et le matérialisme galopant sont les signes de sa faiblesse mais gageons qu’on trouvera bien plus facilement la solution à nos problèmes en re-spiritualisant la société et en adaptant certains mécanismes qu’en nourrissant une nostalgie malsaine pour la dictature communiste.

« Opérations chirurgicales sans anesthésie, seringues non stérilisées, épidémies aggravées par la malnutrition: le système sanitaire nord-coréen est "en ruines", avertit Amnesty International dans un rapport publié aujourd'hui qui préconise une aide internationale urgente.

Le document, intitulé "Corée du Nord: un système de santé en ruines" , s’appuie sur des entretiens avec plus de 40 Nord-Coréens vivant à l'étranger et de professionnels de santé. Les autorités nord-coréennes soutiennent que le système de santé est gratuit mais de nombtreux témoins interrogés par Amnesty ont affirmé qu'ils devaient payer en échange de soins, et cela depuis les années 1990.

Selon le rapport citant ces témoins, les médecins sont généralement rétribués en cigarettes, alcool ou nourriture pour les consultations simples et en espèces pour les examens médicaux ou les opérations. "Si vous ne donnez pas d'argent, vous mourrez", indique le rapport citant une jeune refugiée de 20 ans. Certains Nord-coréens sont obligés de se rabattre sur de l’herbe, des écorces d’arbre et des racines pour survivre, selon le rapport.

Selon les derniers chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Corée du Nord a dépensé moins que tout autre pays au monde dans la santé, soit l’équivalent de moins d’un dollar par personne et par an.

Des centaines de milliers de Nord-coréens sont morts dans la grande famine des années 90 due aux calamités naturelles et à l'incurie du régime.

Depuis, le pays communiste a abondamment compté sur l'aide internationale pour nourrir sa population, mais les flux sont régulièrement interrompus. » (source:AFP)